FAQ assurance

La Commission ne peut pas intervenir dans le règlement de différends ou de litiges.

Toutefois, elle a sélectionné quelques-unes des questions qui reviennent le plus fréquemment en matière d’assurance dans les courriers qu’elle reçoit et a regroupé, pour chacune, quelques éléments d’information.

La Commission a émis des recommandations ou des avis concernant le secteur des assurances :

Recommandations relatives :

Avis relatifs :

Dans sa base de jurisprudence la Commission a analysé des décisions relatives au secteur des assurances

 

En cas de difficulté :

Rédiger la réclamation en la motivant, puis l’adresser par lettre recommandée avec demande d’avis de réception à l’assureur.

Ensuite, si le désaccord persiste, il est possible de s’adresser notamment :

  • au  médiateur indiqué dans les documents transmis par l’assureur (consulter la fiche relative à la médiation) ;
  • au  service « médiation assurance » (Boîte postale médiation assurance, 1 rue Jules Lefebvre, 75 431 Paris cedex 09) qui orientera le dossier (consulter la fiche relative à la médiation) ;

Il est aussi possible de :

 

Observations importantes :

La prescription en matière d’assurance est de 2 ans. Article L. 114-1 du code des assurances :

« Toutes actions dérivant d’un contrat d’assurance sont prescrites par deux ans à compter de l’événement qui y donne naissance.

Toutefois, ce délai ne court :

1° En cas de réticence, omission, déclaration fausse ou inexacte sur le risque couru, que du jour où l’assureur en a eu connaissance ;

2° En cas de sinistre, que du jour où les intéressés en ont eu connaissance, s’ils prouvent qu’ils l’ont ignoré jusque-là.

Quand l’action de l’assuré contre l’assureur a pour cause le recours d’un tiers, le délai de la prescription ne court que du jour où ce tiers a exercé une action en justice contre l’assuré ou a été indemnisé par ce dernier.

La prescription est portée à dix ans dans les contrats d’assurance sur la vie lorsque le bénéficiaire est une personne distincte du souscripteur et, dans les contrats d’assurance contre les accidents atteignant les personnes, lorsque les bénéficiaires sont les ayants droit de l’assuré décédé.

Pour les contrats d’assurance sur la vie, nonobstant les dispositions du 2°, les actions du bénéficiaire sont prescrites au plus tard trente ans à compter du décès de l’assuré.« [Légifrance]

 

Article L. 114-2 du code des assurances :

« La prescription est interrompue par une des causes ordinaires d’interruption de la prescription et par la désignation d’experts à la suite d’un sinistre. L’interruption de la prescription de l’action peut, en outre, résulter de l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception adressée par l’assureur à l’assuré en ce qui concerne l’action en paiement de la prime et par l’assuré à l’assureur en ce qui concerne le règlement de l’indemnité.« [Légifrance]Article L. 114-3 du code des assurances :

« Par dérogation à l’article 2254 du code civil, les parties au contrat d’assurance ne peuvent, même d’un commun accord, ni modifier la durée de la prescription, ni ajouter aux causes de suspension ou d’interruption de celle-ci. » [Légifrance]

Article L. 221-12-1 du code de la mutualité : »Par dérogation à l’article 2254 du code civil, les parties à une opération individuelle ou collective ne peuvent, même d’un commun accord, ni modifier la durée de la prescription, ni ajouter aux causes de suspension ou d’interruption de celle-ci.« [Légifrance]

Sites utiles :

  • Le site de l’Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (ACAM)
  • Le site de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA)
  • Le site du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (GEMA)
  • Le site de l’Institut national de la consommation (INC)
  • Une association de consommateurs agréée (liste des sites)
  • Les fiches pratiques de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF)